On aura beau dire que les placements dans l’immobilier présentent moins de risque, il n’en demeure pas moins que ces risques sont bel et bien présents. Raison pour laquelle sauter sur la première offre venue, surtout quand on doit placer des centaines de milliers d’euros, n’est pas une bonne idée. Voici notamment quelques solutions qui peuvent minimiser les risques dans ce type de projet.
Choisir le bon placement
Les investissements immobiliers se déclinent de nos jours en plusieurs sortes. Outre le fait de devenir un simple propriétaire, on peut acheter des parts de SCPI. On peut également se lancer dans les investissements locatifs et profiter des dispositifs de défiscalisation. On peut acheter des parts d’une façade d’hôtel, acheter dans l’immobilier d’entreprise ou encore investir dans les parkings et bien d’autres encore. Tout dépend des gouts et des envies de chacun. Le niveau de rentabilité de chaque marché ne sera pas le même.
Si l’année dernière, les investissements locatifs avaient le vent en poupe, cette année, le paysage des placements dans la pierre risque de changer. Les SCPI semblent être l’alternative la moins risquée de toutes.
Suivre les conseils des courtiers
En fonction du budget dont on dispose, on peut aussi se fier aux conseils des courtiers pour faire son choix de placement. Expert dans leur domaine, ces derniers peuvent guider les investisseurs dans les méandres administratifs du marché immobilier. Ils connaissent également les quartiers tendance et les meilleurs placements ainsi que la saison idéale pour se lancer dans un projet immobilier. Peu le savent, mais la bulle aussi est saisonnière. Pour devenir propriétaire par exemple, attendre le mois de mai ou avril est propice.
Faire preuve de patience
L’investissement immobilier nécessite du savoir-faire, de la minutie et de la patience. Que l’on achète des quotes-parts de SCPI ou un bâti entier, il faut détenir le titre plusieurs années pour qu’il soit rentable. En moyenne, selon les analyses des experts, il faut laisser son investissement dormir 6 ans pour minimiser les risques de faillites, et ce, quand bien même on ne pourrait prévoir les caprices du marché.